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Revoir le chat .

  • Photo du rédacteur: Jennifer Timon
    Jennifer Timon
  • 19 nov. 2020
  • 2 min de lecture

Indépendant, manipulateur, indécis, solitaire, inéducable, agressif, imprévisible, ingrat, animal d’instinct …

Qui n’a jamais entendu au moins l’un de ces termes définir le chat ?

Par des personnes aillant elle même un chat ? Qu’un chat est également le bon plan pour avoir de la compagnie sans devoir s’investir de trop, puisse qu’il n’y a que la propreté à lui apprendre et encore, qu’il n’y a pas besoin de le sortir, de jouer avec et qu’il peut rester de longue heure seul ? Pourquoi personne ne soulève l’incohérence dans la liberté absolu du chat qui peut vagabonder aussi loin qu’il le veut, sans surveillance, comme si aucun danger ne peut le menacer ou au contraire être cloîtré sa vie entière, alors que ces deux situations poseraient problème pour un chien ?


Et si c’était simplement nous qui entretenions une distance avec ce félin en restant sur des idées reçus et de vieux schémas ?

Gagner réellement le cœur d’un chat, c’est totalement possible, à condition de ne plus le voir comme un animal qui se suffit à lui même : notre rapport à lui doit changer, ne pas prendre part à sa vie seulement lorsque l’ennuie nous guette . Cela commence dès l’acquisition de son chat, crée un lien, apprendre à lire son chat, son langage bien trop souvent inécouté, comprendre son caractère et le respecter, respecter le besoin d’espace, le refus de contact, respecter son être … L’éducation devrait être bien plus mise en place, il est entièrement faisable d’obtenir les mêmes choses qu’avec un chien du moment que l’apprentissage est bien amené, c’est également à travers l’éducation qu’une complicité peut se travailler . L’environnement du chat est souvent pauvre en enrichissement, il n’est donc pas étonnant que le chat d’intérieur développe des troubles du comportement et qu’a contrario, le chat d’extérieur préfère fuir régulièrement le domicile pour s’apporter de lui même ce dont il a besoin . Un pauvre arbre à chat planqué au fond d’un couloir et quelques babioles posé ci et là qu’on agite quelques minutes en fin de semaine ne comble pas la nature arboricole et exploratrice du chat, sont instinct de chasse est peu stimulé et son développement cognitif est inexistant : c’est pourtant la base pour pouvoir l’épanouir . Un peu de recherche, de réflexion sur ce que serait la vie d’un chat sauvage devrait être une bonne piste pour pouvoir lui apporter les aménagements nécessaire et rythmer sa vie avec certaines activités . Si généralement le chat supporte bien la solitude, est-ce une raison pour le laisser trois jours sans pouvoir s’occuper pendant que vous êtes joyeusement partie en week-end ? Là encore, un peu de réflexion ne fait pas de mal … En résumé, le chat n’est pas une option s’il on désir avoir un animal sans en avoir un, juste dans les moments où l’on souhaite être accompagné, qu’on ne veut pas y accorder du temps, de l’argent, du respect, répondre à ses besoins, car dans ce cas, oui, vous aurez un chat, mais vous n’aurez pas un chat entier dans sa personne, un chat qui puisse assouvir son potentiel, ni une relation d’affection mutuelle .



Revoyez votre chat .


 
 
 

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